La conscience fixe les limites de nos croyances bloquantes.
Ceci nous empêchent l’accès à la transcendance qui mène vers plus de bonheur.
Notre perception du réel est dualiste. Nous séparons le bien du mal, l’être de l’objet, le faux du vrai, …
La conscience fixe les limites de nos croyances bloquantes
Les limites sont des barrières auto-imposées par notre système de fonctionnement.
Les maîtres bouddhistes tibétains nous proposent des accès à la compréhension et à l’intégration de la vision non duelle de la réalité absolue. Ceci est assez incompréhensible à partir de notre mode de vie commun. Mais cette voie met en lumière ce qui pour le moment est très obscure.
Qu’est-ce que la bouddhéité? Atteindre le but ultime de l’état de Bouddha, qui signifie l’éveil en Sanskrit. L’éveil est l’omniscience dont le chemin est expliqué brièvement ici par Ringou Tulku Rimpoché.
La vision dualiste installe des discours populaires du type: ” Pour moi, c’est noir ou c’est blanc et rarement gris”. Voici un excellent point de départ pour l’intolérance, le rejet, la colère, l’attachement excessif, etc.
Ce dessin a été réalisé en Inde, dans le monastère de Palpung Shérab Ling , en 2011, lors des transmissions des instructions du Mahamoudra, le grand geste en Sanskrit. Les lignes qui suivent expriment ma version théorique.
Les êtres se pensent limités et se retrouvent, de ce fait, enfermés dans une bulle de pensées qui tournent en boucle selon les schémas habituels qui dépendent de l’éducation, des expériences, de la pression sociale et médiatique et des expertises jugées dignes d’intérêt.
Cette bulle est utile au départ de la construction de l’être. Elle est comme un oeuf protecteur des balises de l’élaboration des plans de vie. Le problème principal réside en l’attachement de ce qui est admis pour vrai. L’oeuf devient un rideau de fer infranchissable, une prison. Cette coquille est de faible intensité de résistance pourtant et pourrait se briser facilement. Mais nous ne prenons pas le risque de cette liberté. Le confort de l’habitude s’impose en maître des situations et les mêmes expériences se répètent inlassablement.
La conscience fixe les limites de l’épanouissement
Lorsque l’être prend conscience de la conscience qui fixe les limites de son épanouissement, il détient la clé de l’ouverture du rideau de fer. Actionner les mécanismes du changement passe par la conscience du moment présent et du monde des possibles à partir de l’instant. Tout peut être remodelé. Les sourires et les regards figés feront partie du passé de la personne qui choisit l’exploration.
L’esprit doit s’ouvrir tel un parachute pour se donner la possibilité de regarder autrement. Au départ de l’entreprise, décidons simplement, chaque jour de tenter une expérience nouvelle. Les découvertes se multiplieront et de nouveaux objectifs auront l’occasion de prendre place dans notre quotidien. L’énergie du changement reçoit enfin sa place. Rien n’est immuable, donc pourquoi s’obstiner à avancer à contre courant.
La conscience a le pouvoir de lâcher prise
L’ analyse moléculaire profonde des matières démontre qu’ aucune limite n’apparait entre les éléments. Les frontières n’existent pas, donc rien n’est séparé. Seule notre conscience en décide autrement et détermine notre expérience.
“Je sais que je ne sais rien.” – Socrate
Une cloche d’alarme du flair humain, la méthode cartésienne de Descartes, a la capacité de tout déconstruire pour mieux reconstruire.
Armons nous des doutes face aux constituants de notre chemin qui ne propose qu’une réalité relative. Et gagnons en foi envers les potentialités proposées par la réalité absolue. Prenons la décision de construire le monde qui nous plait à partir de nos pensées dans le présent. Par la même occasion, mettons au placard la focalisation vers ce qui est déplaisant, de cette façon nous préparons leur disparition. Mettons-y de l’enthousiasme. Un chemin satisfaisant est devant nous …
“Tu deviens ce que tu penses. Ce que tu ressens, tu l’attires. Ce que tu imagines, tu le crées.” – Bouddha